Plutôt méfiant en pleine campagne, l'étourneau des villes est devenu confiant, au point de se laisser observer de tout près sur les pelouses des espaces verts. Celui des jardins se montre plus ou moins audacieux selon le traitement qui lui est réservé par les propriétaires des lieux. Là où il se sait toléré, il opte pour une distance de fuite réduite.
Quoi qu'il en soit, il est chaudement recommandé de prendre - ne serait-ce qu'une fois - le temps de détailler le plumage de l'étourneau, que ce soit celui d'hiver, constellé de points blancs, ou la sombre tenue nuptiale, prodigue en superbes reflets métalliques. La forme même des plumes est intéressante, certaines étant en fer de lance. À noter, la base bleu pâle du bec contraste avec le jaune du reste des mandibules de l'oiseau, à l'apogée de la saison de nidification.
Au printemps, il ne faut pas rater les incroyables et sonores prestations du mâle, excellent imitateur de bribes de chants et de cris d'autres oiseaux, mais aussi de bruits divers.
Son Chant
L.:étourneau n'est pas un bon chanteur mais plutôt un phénomène vocal qui accompagne les productions de vibrations de ses ailes entrouvertes.Sa nidification
• Hauteur de la cavité au-dessus du sol: 3 m et plus• Nombre de pontes: 1 ou 2• Nombre d'oeufs : 5 ou 6• Durée de lïncubation : 12 à 14 joursSes données biométriques
• Longueur: de 17 à 21 g• Envergure: 37 g• Poids: de 60 à 95 g• Longévité : 22 ans