Avec son cousin le roitelet à triple bandeau, le roitelet huppé est l'un de nos deux plus petits oiseaux. Pour le repérer, il faut scruter les conifères et se fier aussi à ses incessants cris fins et aigus. Il faut ensuite de la patience et un peu de chance.
Cet oiselet se tient en effet le plus souvent dans le haut des arbres, où le contre-jour ne facilite pas les choses. Il est en général accompagné d'un ou plusieurs congénères, et tous se montrent très mobiles et difficiles à suivre du regard.
L'automne et l'hiver sont des saisons propices à la rencontre des roitelets. L'automne, parce que des migrateurs viennent temporairement renforcer les effectifs; l'hiver, car des hivernants peuvent se joindre aux sédentaires ou les remplacer.
Toutefois, dans la mesure où le roitelet huppé est inféodé aux conifères, on ne peut guère espérer le voir mieux une fois les arbres dénudés. L'idéal est qu'il descende un peu, par exemple pour explorer une haie de thuyas.
Son Chant
Il est très aigu, si bien que certaines personnes n'y prêtent pas attention ou ne parviennent pas bien à l'entendre après l'avoir repéré.Sa nidification
• Hauteur du nid au-dessus du sol: jusqu'à 20 m• Nombre de pontes : 2• Nombre d·oeufs : 8 à 10• Durée de l"incubation : de 12 à 17 joursSes données biométriques
• Longueur: de 8 à 10 cm• Envergure: 15 ou 16 cm• Poids: 5 ou 6 g• Longévité : 5 ans