Dans l'essai de classification ci-dessous, on retiendra en premier la caractéristique la plus évidente du chant, ce qui ne l'empêche pas de figurer dans plusieurs rubriques.
Pouillot véloce, caille des blés, mésanges huppée, noire, bouscarle, bruants jaune, fou, grimpereau des jardins, rougequeue noir. Les rousserolles effarvatte et turdoïde.
Bruant zizi, ortolan, pouillot de Bonelli : on est ici à la limite avec un trille lent.
Pinson, pouillot titis, grimpereau des bois, trio de faux amis.
Troglodyte, tichodrome.
Le rouge queue front blanc introduit souvent un motif imité dans une phrase assez stable et typique. Les pipits.
Fauvettes à tête noire, des jardins, grisette, et les autres...
Accenteur mouchet, chardonneret, linotte, les traquets pâtre et tarier, dans une certaine mesure l'alouette des champs, les cochevis.
− Martinets noir, bruant proyer ;
− Un des principaux éléments du chant du verdier, aussi du serin cini, du pouillot siffleur, de l'étourneau sansonnet ;
− Nos deux locustelles stridulent en faisant penser à des insectes.
Merle noir, à plastron, grive draine, loriot.
Composante sifflée chez les fauvettes à tête noire et des jardins.
Geai, étourneau sansonnet, rousserolle verderolle sont à la fois imitateurs et improvisateurs.
Rossignol, rouge gorge et merle noir improvisent sans cesse sur un ensemble de motifs très variés, propres à eux seuls, sans imitations. Les mésanges nonnette, boréale et charbonnière composent sur des motifs variés, souvent proches, avec des échanges réguliers entre elles, fait un groupe difficile.
La grive musicienne improvise aussi mais imite à l'occasion.
Les hypolaïs improvisent aussi sur une base stable partiellement imitée.
Les meilleurs pour la qualité et la variété sont le geai et la rousserolle verderolle, ensuite l'étourneau sansonnet. La grive musicienne imite plus ou moins, selon les individus.
Autres imitateurs occasionnels : mésange charbonnière, cincle, hypolaïs ictérine, polyglotte.
Le chant du bruant des roseaux est très variable d'un individu à l'autre, et pourtant d'une simplicité totale, sur un ton monotone : quelques notes égrenées obstinément, inconfondables.
Le verdier utilise des éléments de chant appartenant à diverses catégories, mêlés ou temporairement répétés seuls, très déroutants parfois. Idem pour la sittelle...