Aigle royal
Aquila chrysaetos
Description du chant
Selon Jacques Prévost
Sans être muet pour autant, l’Aigle royal se montre d’une grande discrétion.
• Un modeste sifflement ou des cris de quémandage chez le jeune ; mâle et femelle peuvent aussi se manifester par des petits jappements en façon de parade au cours de la période de reproduction.
• Mais c’est plutôt le cri unique lancé par la marmotte qui annonce la présence de l’aigle en vol.
Selon Oiseaux.net :
Généralement silencieux, il devient vocal à la saison de reproduction. Son cri habituel est un "kyak" ou "kyuk" sonore et portant loin, émis en séries dont le rythme varie suivant l'excitation des oiseaux. De loin, ces cris peuvent s'apparenter à un jappement.
Cycles du chant
Les cris
Remarques
L'Aigle royal est un rapace des grands espaces ouverts où il peut chasser des proies de grande taille, et ce quelles que soient l'altitude et la latitude.
Du nord au sud, on le trouvera ainsi lié à la toundra arctique, aux milieux alpins, aux différents types de steppes, enfin aux déserts et semi-déserts. Il recherche habituellement les parois rocheuses pour la nidification, mais les variations locales sont nombreuses. Il peut même nicher au sol dans des endroits reculés dépourvus de falaises mais riches en proies. Dans le nord de son aire, il lui arrive de nicher sur un arbre bien que n'étant pas du tout un forestier. En Europe de l'ouest, on le voit surtout comme un montagnard chassant la marmotte dans les alpages, mais c'est une vue réductrice de l'ensemble de son habitus.
La taille de son territoire dépend de l'abondance de ses proies et de la densité spécifique. Il peut s'étendre sur des 10es de km².
Le coin de l’expert
Où l'écouter en Isère ?
− Milieu : Montagnes