Chouette de Tengmalm

Aegolius fureneus

Description du chant

Selon Jacques Prévost

• Le chant consiste en une suite de notes douces qu’on peut transcrire par des « pouh », et lancées un peu à la manière de la Huppe fasciée. Ce chant rappelle le son flûté de l’ocarina .

• On peut entendre le chant dès le mois de janvier et jusqu’en juin mais c’est de mi-février à fin-mars qu’il atteint son maximum. Un petit regain est régulier en septembre-octobre.

• les chants débutent habituellement en fin de crépuscule mais des chants ont pu être entendus dans la journée

Selon Oiseaux.net :

Son cri usuel est un pou-pou-pou-pou doux et répétitif. Les strophes durent de 1 à 5 secondes et peuvent contenir jusqu'à 25 syllabes. Ce cri peut être perçu jusqu'à 2 kilomètres.

Cycles du chant

Les cris

Une vingtaine de sons différents ont été répertoriés par les spécialistes de l’espèce mais le cri le plus fréquent est un « tshiakk » explosif et très sonore qu’on peut entendre tout au long de l’année mais surtout en été et automne , c’est un cri d’alarme qui peut faire penser au cri de l’Ecureuil roux.

• Il existe des cris de contact entre les deux partenaires qu’on peut transcrire par des « mou-ihou » doux et peu sonores et qui disparaissent au fur et à mesure que la période de reproduction avance. Près du nid, les oiseaux utilisent des cris particuliers.

• Suffisamment près de ces petites chouettes, on peut également percevoir des claquements de bec qui sont des marqueurs de l’agressivité.

• Les jeunes au nid poussent des « xi ! » ténus

Remarques

Elle affectionne particulièrement les forêts d'épicéas mais elle est aussi commune dans les boisements mixtes de pins, de bouleaux et de peupliers où les conifères sont dominants. Elle peut adopter de très jeunes plantations et des boisements secondaires pourvus en nichoirs. La chouette de Tengmalm est présente dans les forêts de montagne du nord de la taïga.

Le coin de l’expert

Où l'écouter en Isère ?

− Milieu : Montagnes

Sonogrammes