Fauvette mélanocéphale

Sylvia melanocephala

Description du chant

Selon Jacques Prévost

• Chant: bavardage typique de fauvette méditerranéenne • Les strophes sont plutôt brèves (2 à 5‘’)

• Elles sont composées de sons rocailleux mêlés à des motifs plus musicaux, dans un rythme précipité, mais ce sont surtout les cris en crécelle intercalés dans les strophes qui permettent d’identifier l’espèce.

• Souvent repérée par ses cris en rafale qu’elle jette à tout instant

Selon Oiseaux.net :

Le chant de la mélanocéphale n'est pas très éloigné de celui de la grisette. Cette ressemblance se retrouve dans les strophes brèves et sonores, au rythme très rapide. Cependant le chant de la mélanocéphale est plus soutenu, plus complexe et plus grinçant. Il est composé de la répétition de motifs assez mélodieux entrecoupés de sons rêches ou de crécelles dures et roulées. On l'entend surtout de mars à juillet.

Le cri de contact est un "tsèk" dur et sonore. Le cri d'alarme, brusque et véhément, est constitué par une suite rapide de notes sèches, comme une crécelle : "trr trr trr trr trr" ou "tuy-trru tuy-trru tuy-trru tuy-trru tuy-trru".

Cycles du chant

Les cris

Remarques

La Fauvette mélanocéphale est une espèce héliophile occupant les habitats arbustifs du biome méditerranéen.

Elle occupe principalement le maquis bas, appelé garrigue dans le sud de la France, avec ou sans arbres épars. Elle s'installe également dans des habitats assez analogues, certains plus fermés tels que les sous-bois touffus des boisements clairs, mais aussi les haies, les gros buissons, les jardins pourvus en arbres et en fourrés sempervirents, même à proximité des agglomérations. Elle évite la forêt dense à grands arbres. La sédentarité d'une grande partie de la population exige un climat clément. Elle vit donc en priorité à basse altitude et la proximité du littoral lui est favorable.

Le coin de l’expert

Où l'écouter en Isère ?

− Milieu : Méditerranée

Sonogrammes