Grimpereau des bois
Certhia familiaris
Description du chant
Selon Jacques Prévost
• Le grimpereau des bois est plutôt avare de son chant, petite mélodie dansante de 2 à 3 secondes débutant par quelques cris fins « si tsi tsi » suivi d’une série descendante « di di dei » et se terminant en trille « tsirrr »; l’ensemble se situe dans les aigus.
• Les cris de contact sont de fins sifflements se succédant « srri » ou « dsihss »; ressemblance avec les cris du Merle noir.
• On note également des cris plus doux , un peu vibrants « dsrrii » qui peuvent être associés aux précédents.
• Attention ! Certains imitent le Grimpereau des jardins, notamment dans les cris.
Selon Oiseaux.net :
La voix est le meilleur critère de différenciation des deux grimpereaux. Le chant est une suite rapide de notes aigues, sifflées et pénétrantes, avec une finale en staccato allant decrescendo. La phrase peut se terminer par un "tui" interrogatif. Très différente de celle du Gdj, elle dure 2 à 3 secondes.
Le cri habituel est un long siiiiiiiiih suraigu, souvent répété. Parfois, on y dénote un vibrato sriiiiiiiih. Il peut évoquer un cri fin de roitelet, mais il est plus incisif. On peut aussi noter des petits sih de contact entre individus, assez proches de ceux du Gdj.
En situation de sympatrie, le chant peut évoluer et le début de phrase ressembler au chant du Gdj, probablement dans un but d'exclusion territoriale réciproque. Cela peut être troublant et il convient de faire attention à l'ensemble des vocalises.
Cycles du chant
Les cris
Remarques
A l'ouest de son aire, en France par exemple, le Grimpereau des bois est nettement un montagnard, régulier au-dessus de 1000 m d'altitude.
Il est à l'aise dans les forêts conifériennes ou mixtes d'altitude, hêtraie-sapinière, pessière, mélèzin. Il s'aventure dans l'étage collinéen et même localement en plaine à la faveur des grands massifs forestiers, domaniaux en particulier dont le traitement en futaie régulière lui convient, des vallons froids, des expositions nord et cotoie alors son congénère avec qui il peut être en sympatrie. Plus à l'est, en situation continentale, la présence à basse altitude est plus habituelle. Par exemple, il est commun en forêt de Bialowieza qui est un très grand massif forestier de plaine en Pologne.
Au sud de son aire, il est à des altitudes supérieures du fait de la latitude, jusqu'à 1500 m dans le sud de l'Europe, 3000 m dans le Caucase, et de 1000 à 4200 m dans la chaîne himalayenne où il entre en contact avec son congénère local, le Grimpereau de l'Himalaya.
Le coin de l’expert
Où l'écouter en Isère ?
− Milieu : Montagnes