Perdrix bartavelle

Alectoris graeca

Description du chant

Selon Jacques Prévost

Chant: le cri territorial est une série rythmée de sons hachés, râpeux et sonores qui va s’accélérant en bafouillage, et dans laquelle s’intercalent des notes plus modulées , on dit qu’elle caccabe.

• La Bartavelle est plutôt irrégulière dans ses productions vocales mais le chant s’entend généralement de fin mars à fin juin, avec des reprises possibles de septembre à novembre.

• Elle est plus active vocalement à l’aube et quand la nuit approche • A l’envol la Bartavelle lance un « pitcheu » d’effroi, une sorte de cri fluté et strident

Selon Oiseaux.net :

La perdrix bartavelle a un cri grinçant et haut perché. Son cri d'alerte rapide et répété, est aussi grinçant "chitti-ti-tok...chitti-ti-tok..." ou "chuk...chuk...chuk...pairchuk ...pairchuk pairchuk...chukara chukara". Quand elle est inquiète, c'est plutôt un sifflement aigu "pitchii" suivi d'un "whitouu-whitouu". Elle chante surtout à l'aube et au crépuscule, un chant sonore, rythmé et grinçant.

La perdrix bartavelle brourit, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle.

Cycles du chant

Les cris

Remarques

La perdrix bartavelle peut se rencontrer aussi bien dans des zones à garrigues que dans les divers milieux montagnards s'étalant des alpages aux crêtes sommitales. Elle affectionne plus particulièrement les versants sud entre 1500 et 2600 m d'altitude. Originaire d'Orient elle conserve un goût prononcé pour la chaleur, les terrains arides bien exposés au soleil, les pierriers et blocs rocheux ainsi que les pentes très raides où la présence de hautes graminées lui assure nourriture et abri. Elle fréquente quelque fois les formations boisées claires à mélèze, pin cembro ou pin à crochets. A la belle saison on peut la trouver jusqu'au-dessus de 3000 m mais mal adaptée au grand froid elle doit quitter les crêtes dès les premières manifestations de l'hiver. C'est alors que l'on peut la rencontrer en dessous de 1000 m pour trouver de la nourriture dans les pentes escarpées couvertes de landes et de pelouses, dans les cultures en terrasses et même dans des terrains plus boisés. Leur présence dans ces milieux dépend de la durée de l'enneigement en altitude.

Le coin de l’expert

Où l'écouter en Isère ?

− Milieu : Montagnes

Sonogrammes