Courlis cendré
Numenius arquata
Description du chant
Selon Jacques Prévost
Ne pas confondre avec le Oedicnème criard
Selon Oiseaux.net :
Le nom "courlis" vient du cri habituel de l'espèce, un "coouu hi" bisyllabique sonore qui est autant un cri de contact qu'un cri d'avertissement. L'un des cris d'inquiétude forte, un "wa wa wa wa wa" prolongé, n'est pas sans rappeler un des cris du corlieu, celui que l'on entend de la part de migrateurs par exemple, avec néanmoins une tonalité moins élevée et moins musicale. Le cri d'alarme forte est une succession rapide de notes puissantes de tonalité élevée "tchi wi wi wi wi wi uh". D'autres cris sont intraduisibles.
Le chant, émis lors du vol de parade, est sonore et spectaculaire. Il commence par une suite de "coui" puissants et prolongés, puis passe à une succession des notes roulées pouvant aller jusqu'au trille en fin d'émission.
Cycles du chant
Les cris
Remarques
Le Courlis cendré est un oiseau des milieux très ouverts et le plus souvent humides. Il se reproduit dans des habitats assez divers qui ont en commun une vue dégagée, un sol meuble et profond et une grande diversité végétale.
Ainsi les marais et tourbières, prairies, landes plus ou moins humides, marais côtiers, etc. peuvent être occupés. Relativement récemment, il s'est adapté aux grandes prairies agricoles, mais les pratiques modernes sont en train de se retourner contre lui. Il peut fréquenter les champs en périphérie, mais uniquement pour se nourrir ou parfois y passer la nuit. Mais il n'y niche pas.
Au passage et en hivernage, on l'observe volontiers sur les vasières, qu'elles soient littorales (estrans, slikkes, hauts-fonds intertidaux) ou de l'intérieur (sebkhas, grands plans d'eau en vidange par exemple), dans les milieux herbacés littoraux (schorres), les estuaires, les bassins d'inondation, les grandes plaines agricoles. Le parc national du Banc d'Arguin en Mauritanie, avec ses immenses vasières accueillant de très nombreux limicoles, est un bon exemple de milieu favorable.
Les courlis ont l'habitude de se rassembler pour la nuit en dortoirs populeux. Ce sont des endroits proches des zones d'alimentation mais hors d'eau. Ce peut être des hauts de plage, des îlots émergés, des éminences au milieu des inondations, etc., mais ce peut être également des endroits tout à fait artificiels comme des digues ou des barrages, des marais salants, des bassins industriels, etc.
Le coin de l’expert
Où l'écouter en Isère ?
− Milieu : Grandes cultures