Effraie des clochers

Tito alba

Description du chant

Selon Jacques Prévost :

Chant: c’est un chuintement qu’on pourrait transcrire ainsi « sschhhrrriiii »; émis avec régularité. Ce chant territorial du mâle est émis en vol ou quand l’oiseau est perché. Les jeunes au nid sont fort bruyants.

Selon Oiseaux.net

Le cri habituel de l'Effraie des clochers est une sorte de gloussement chuinté et éraillé de tonalité élevée, tout à fait intraduisible mais absolument caractéristique. Ce cri est émis assez régulièrement lors de l'envol du gite diurne en début de nuit, puis occasionnellement en cours de nuit, enfin à titre préventif lors de l'arrivée au nid en période de reproduction. C'est un cri de contact et de signalement sur le territoire. Il donne lieu à de nombreuses variantes mais est toujours très reconnaissable.

Les pariades et les accouplements sont accompagnés de cris intimes variés.

Les jeunes au nid quémandent leur nourriture par des chuintements sonores débités à longueur de nuit et qui ne passent pas inaperçus, particulièrement quand cela se passe dans le clocher de l'église au milieu d'un village.

Cycles du chant

Les cris

Remarques

L'Effraie des clochers est un oiseau des espaces ouverts, naturels ou non, soit prairies, marais, landes, steppes, savanes, semi-déserts et secondairement bien sûr milieux agricoles.

Elle y chasse les petits mammifères. Elle accepte néanmoins un certain degré de fermeture du milieu. Chez nous par exemple, elle fréquente les jardins et vergers périphériques des villages, le bocage, les friches, les jeunes plantations de ligneux, le jeune taillis forestier, etc. Son attirance pour les bords de routes incultes riches en rongeurs cause souvent sa perte par collision avec les véhicules. Sa morphologie et son mode de chasse lui interdisent le milieu forestier dense occupé par la hulotte.

Encore lui faut-il, pour être présente, des gites diurnes où elle peut passer le jour tranquillement sans être dérangée. Il lui arrive, mais c'est plutôt rare, qu'elle choisisse comme perchoir diurne un arbre au feuillage dense qui la camoufle. Elle préfère nettement un gite plus retiré comme une cavité dans un vieil arbre, un trou dans un rocher ou mieux le bâti humain qui lui offre plus de possibilités. C'est d'ailleurs dans ce dernier habitat qu'elle nidifie le plus souvent, au moins en Europe. Clochers d'églises, combles de châteaux et vieilles bâtisses, greniers, vieux pigeonniers, granges, vieux bâtiments agricoles, hangars avec paille ou foin... font l'affaire. En terrain accidenté, falaises naturelles ou fronts de carrières peuvent aussi l'attirer, mais elle peut y trouver un terrible concurrent, le Hibou grand-duc.

Le coin de l’expert

Où l'écouter en Isère ?

Sonogrammes