Hirondelle des fenêtres

Delichon urbicum

Description du chant

Selon Jacques Prévost :

Chant

    • – C’est une bavarde, et bruyante

    • – Le chant est un gracieux mais monotone gazouillis, non structuré, émis quand l’oiseau est au nid ou à proximité immédiate

• Cris

    • – Près de la colonie, cris de contact secs et incessants « pruitt_ prrit … tchritt »

    • – Selon les circonstances , la tonalité des cris est variable

Selon Oiseaux.net :

Le cri habituel est un "prrri" roulé de tonalité basse, très caractéristique. L'oiseau n'en est pas avare. Le cri d'alarme est un "tsiu" étiré et souvent répété. Le chant, émis près du nid, est un babil prolongé qui n'est pas sans rappeler celui de l'Hirondelle rustique, mais en moins sonore et sans les syllabes rêches.

Cycles du chant

Les cris

Remarques

L'Hirondelle de fenêtre est une espèce rupestre, nichant à l'origine sous les surplombs rocheux des falaises. Comme la rustique, elle s'est adaptée aux bâtiments et autres constructions comme les ponts, mais continue de nicher localement en sites naturels. Contrairement à la rustique qui niche dans des endroits confinés, elle a besoin d'un accès direct au milieu aérien. C'est la raison pour laquelle, en milieu anthropique, ses nids sont toujours à l'extérieur des bâtiments. Le plus souvent, ce sont les avant-toits, les corniches, les embrasures de fenêtre, qui abritent son nid.

Cela lui permet d'être une véritable citadine et de nicher jusqu'au cœur des villes, tandis que la rustique est nettement une rurale. Du fait de son adaptation originelle aux falaises, elle est également plus montagnarde que l'autre espèce.

Elle présente une plus grande adaptation au milieu aérien que la rustique. Elle chasse ce qu'on appelle le plancton aérien, c'est à dire la petite entomofaune volante qui occupe l'espace aérien jusqu'à des hauteurs de plus de 50 mètres. C'est la raison pour laquelle on la voit le plus souvent évoluer assez haut dans le ciel, ce qui lui permet de chasser aussi bien au-dessus de la ville que de la forêt, d'un plan d'eau ou de la campagne agricole. Elle n'a pas la contrainte de la rustique qui chasse plutôt en milieu ouvert des insectes plus gros et plus près du sol. De ce point de vue, elle est plus proche du Martinet noir par exemple.

Comme les autres espèces, elle est amenée à fréquenter

les plans d'eau, plus riches en insectes, lors des épisodes pluvieux et froids, particulièrement au printemps.

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