Moineau friquet
Passer montanus
Description du chant
Selon Jacques Prévost
Chant: séries de « tchilp » entrecoupés parfois de cris roulés. Les productions sont plus aiguës, sèches et harmonieuses que le domestique.
•Comme son cousin il pépie souvent en bandes , mais ses cris sont plus aigus
Cycles du chant
Les cris
Remarques
Alors que son congénère le Moineau domestique est le moineau des villes, le friquet est le moineau des champs, tout au moins en Europe car son aire de répartition est vaste.
Il est lié aux espaces ruraux à l'ancienne, à l'assolement varié, ponctués de fermes, hameaux et villages avec leur cortège de jardins, de vieux vergers, d'un important linéaire de haies, de rangées de vieux arbres ou d'arbres isolés, de zones incultes envahies par les herbes, etc. Il apprécie la présence de l'eau et peut fréquenter le bord des plans d'eau et cours d'eau ainsi que les marais à condition qu'il y trouve les vieux arbres qu'il recherche pour la nidification. Il occupe également les milieux steppiques, voire les semi-déserts, au cœur du continent, à condition que des arbres soient présents localement. Il est moins anthropophile que le Moineau domestique et contrairement à lui, il délaisse les gros bourgs et les villes au caractère trop urbain pour lui. Il n'occupe pas non plus les milieux forestiers, excepté sur les marges.
Mais plus on va vers l'est de son aire qui s'étend jusqu'au Pacifique, plus son anthropophilie augmente. En Extrême-Orient, en Chine par exemple, il remplace dans les agglomérations le Moineau domestique absent. À se demander si, en Europe, ce n'est pas la pression exercée par ce dernier en milieu urbain qui repousse le friquet vers la campagne.